Saint-Martin en France et dans le Monde

Saint-Martin en France et dans le Monde

Église Saint-Martin des Crozes

Chapelle Saint-Martin du Froid

Église Saint Martin de Breux-Jouy

Église Saint Martin d'Étampes

La Porte Saint-Martin

L’ancien Prieuré Saint-Martin

Saint-Martin des Champs

Saint-Martin des Champs à Paris : découvrir …

Église Saint Martin à Monnaie

Église Saint Martin à Saint-Martin le Beau

Église Saint Martin à Céré-la-Ronde

Église Saint Martin à Aigne

Église Saint Martin de la Coquillade

Église Saint Martin de la Coquillade à Autignac : découvrir cette église …

Église Saint Martin à Le Crès

Église Saint Martin à Fontenay-Les-Briis

Eglise Saint Martin de Cologne (Allemagne)

Eglise saint Martin à Vitré (35)

église saint Martin à Autignac 34

Eglise saint Martin Sixtine des Alpes (Suisse)

Eglise saint Martin à Ourde 65

Eglise saint Martin à Rennes 35

Eglise saint Martin à Vitré 35

Eglise saint Martin à Tremblay 28

Eglise saint Martin à Lambale 35

Eglise saint Martin à Bain de Bretagne 35

Eglise saint Martin à Fay de Bretagne 44

Eglise saint Martin à Arcenant 21

Eglise saint Martin à Triel sur Seine 78

La Roche Clermault (37)

Cathédrale saint Martin de Spiiska en Slovaquie

église saint Martin de Moorsele en Belgique

Saint Martin du Cellier

une marche à pied jusqu’à Tours. Découvrir…

Saint Martin de l'Aigle

Saint-Martin d'Isle (87)

Eglise Saint-Martin de Portet sur Garonne

Connaître saint Martin de Tours

Découvrir la Basilique Saint Martin de Tours

Découvrir la Basilique Saint Martin de Tours

en cours de traduction

Son histoire :

Depuis 17 siècles, pèlerinage sur le tombeau de saint Martin

397 Martin est inhumé dans un cimetière public, sous la rue des Halles actuelle.

437 Une petite chapelle est élevée sur le tombeau.

471 On remplace la chapelle par une basilique, consacrée le 4 juillet 471, «  le plus grand monument à la gloire d’un confesseur de la foi » jusqu’à l’époque carolingienne, dit-on.  53 m de long, 20 m de large, 45 m de hauteur. Un décor de de soie, de vitraux, de marbre, mosaïques, colonnes et colonnettes…. Cette basilique connut plusieurs incendies, et fut chaque fois restaurée et embellie.

1014 L’église est rebâtie, le tombeau déplacé vers l’est,. Cette église est à peu près aux dimensions de la basilique romane précédente. Un nouvel incendie oblige à une autre reconstruction en 1050. La nef semble la réplique de celle de saint Sernin à Toulouse : 56 m de long; 28 m de large. Quatre tours marquent les extrémités du transept.

1175 à 1260 Les voutes romanes sont remplacées par des voutes d’ogives « angevines », puis un nouveau chœur plus vaste est édifié.

1582   La basilique est pillée. Les reliques de st Martin ne sont qu’en partie sauvées du feu.

1793   A la Révolution, le bâtiment devient une écurie.

1797   Les voutes s’effondrent. L’église est détruite à l’exception de la tour Charlemagne et de la tour de l’horloge, encore visibles. Afin d’empêcher de manière définitive toute renaissance du culte de de st Martin, des rues sont percées sur le site.

14 décembre 1860 Un tourangeau, Mr Léon Papin-Dupont, surnommé « le saint homme de Tours », achète des terrains près de du site. Il retrouve le tombeau du Saint sous une maison, à l’angle sud.

1887   Début de la construction de la basilique actuelle dans le style romano-byzantin, orientée Nord-Sud à cause de la forme du terrain disponible, par l’architecte Victor Laloux.

1925 Consécration de la nouvelle basilique

Collégiale Saint Martin au début du XVIIIème siècle

Collégiale Saint Martin pendant la Révolution française

Plan de l’actuelle basilique superposé à celui de l’ancienne collégiale

 

  Petite visite …

 

EXTÉRIEUR :

 La basilique est précédée, sur sa façade méridionale, d’un parvis. Un calvaire y évoque saint Martin partageant son manteau, entouré des saints Perpet et Grégoire de Tours.

Le dôme est surmonté, à 51 m du sol, d’une statue du saint bénissant la Cité. Elle fut réalisée par le sculpteur Jean Hugues en bronze. Elle mesure 4,25 m pour 1 692 kg.

LE TOMBEAU DE SAINT MARTIN :

 On y descend par deux larges escaliers. Une crypte abrite l’antique tombeau : dix riches colonnes de marbre d’écosse avec de puissants chapiteaux délimitent 5 nefs en vaisseaux. Sur le sol on voit, inscrites en rouge dans le dallage, les délimitations de  l’église primitive

Au fond : Le tombeau du Saint

L’ensemble est réalisé en marbre et grès des Vosges, décoré de mosaïques. La partie supérieure, en forme de sarcophage aux frontons ornés de croix, est supportée par  dix colonnes aux chapiteaux de bronze doré et bruni. Il recouvre les pierres de la sépulture primitive de saint Martin.

Les ouvertures sur les côtés permettent de découvrir la pierre tombale antique et le reliquaire.

Côté opposé au tombeau : la sépulture du Cardinal Meignan (1817 – 1896, évêque de Tours en 1884) ???) surmontée de sa statue due au sculpteur François Sicard.

Les murs sont tapissés de nombreux ex-votos posés en reconnaissance de prières exaucées. Ils sont témoins de la puissance d’intercession de saint Martin.

Les plus récents datent de 2017

Une nef centrale, et deux collatéraux donnant sur deux chapelles : la chapelle de gauche dédiée à la Vierge Marie et la chapelle de droite dédiée à Saint Joseph.

Une charpente en bois peint.

 

Une coupole sur pendentifs surplombe le chœur et laisse pénétrer la lumière par 22 fenêtres. Noter une ornementation de palmes et de banderoles, avec une inscription latine. Au centre saint Martin assis, bénissant d’une main et tenant la croix de l’autre. Il est entouré de saint Gatien le 1er évêque de Tours, Saint Ambroise de Milan son contemporain, Saint Lidoire à qui il succéda, et saint Hilaire de Poitiers, son maître.

Le grand maitre-autel

Il se dresse au-dessus de l’emplacement du tombeau. L’autel même, offert par Eugène Gouin, est porté par 4 colonnes de marbre et des colonnettes de porphyre. Le tabernacle est décoré de mosaïques. L’autel contient la relique de saint Martin la plus importante en volume : une partie de sa tête, d’où le surnom donné à cet autel : « l’autel du chef ».

 

 Au-dessus de l’autel est placé un ciborium, dû à l’artiste Aymard Verdier, inspiré d’un dessin du XIIIème siècle. 4 colonnes de bois doré sont surmontées d’un dôme de métal, avec ciselures, émaux; statuettes d’anges à chaque angle. Au centre une petite châsse abrite des reliques de saint Martin.

Voir aussi de chaque côté les insignes des basiliques mineures : à droite, l’ombrelle rouge et jaune et à gauche les clochettes en monture longue aux armes du Vatican.

Les vitraux sont de l’atelier Lobin (XIXème siècle) et retracent la vie de saint Martin et de son culte au travers des siècles.

 

La chaire est tout entière de pierre, marbre et mosaïque. C’est une cuve de forme antique portée par une colonne unique de marbre porphyroïde.

L’orgue

Il est installé le 1er décembre 1956 dans la basilique. Plusieurs campagnes de travaux ont pu se faire.

La statue de saint Jacques

Située en haut de la travée côté ouest, elle domine le visiteur : en pierre, datée de la fin du XVème siècle, c’est une œuvre de l’école de Michel Colomb. Tours est, depuis le IXème siècle une étape sur le chemin de Compostelle, quand le chemin des Espagnols vers le tombeau de st Martin devint en sens inverse la 1èrevoie vers le tombeau de st Jacques.

  Personnages illustres …

Clovis rendit plusieurs fois visite au  sanctuaire, la dernière fois en 507 après sa victoire à Vouillé. Sainte  Clotilde,  son  épouse, vint finir sa vie à proximité du tombeau de saint Martin. Sainte Geneviève et sainte Radegonde y vinrent aussi, ainsi, vraisemblablement, que Jeanne d’Arc un peu plus tard. Dagobert,  pour  sa part, commanda de ses propres deniers à saint Eloi une châsse précieuse.

Charlemagne,  de  son  côté,  voua toujours une grande attention au lieu et y vint en l’an 800 avant son couronnement à Rome. Sa femme Luitgarde y mourut et fut inhumée là où, plus tard, fut érigée la tour Charlemagne. Au fils des ans, le roi Saint Louis et Blanche de Castille, Louis XIV et Louis-Philippe, vinrent aussi vénérer saint Martin.

 

…et des contemporains :

Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII (16 nov. 1947)

et le Saint Pape Jean-Paul II (21 sept. 1996)

 

La Vie de Saint-Martin racontée par son biographe, Sulpice Sévère

La Vie de Saint-Martin racontée par son biographe, Sulpice Sévère

La vie de saint Martin racontée par son biographe, Sulpice Sévère.

Les princes ayant édicté que les fils des vétérans devaient être enrôlés pour servir, son père, hostile à son heureuse conduite, le livra : il n’avait que quinze ans quand il fut arrêté, enchaîné, lié par les serments militaire.


Il se contentait simplement de la compagnie d’un seul esclave, et pourtant, renversant les rôles, il le servait, lui son maître, tant et si bien qu’en général c’était lui qui lui retirait ses chaussures, lui encore qui les nettoyait, qu’ils prenaient leurs repas ensemble, mais que c’était lui qui faisait le plus souvent le service à table.

Saint Martin partage son manteau

C’est ainsi qu’un jour il n’avait sur lui que ses armes et un simple manteau de soldat, au milieu d’un hiver qui sévissait plus rigoureusement que de coutume, à tel point que des gens succombaient à la violence du gel, il rencontre à la porte de la cité d’Amiens un pauvre nu : ce misérable avait beau supplier les passants d’avoir pitié de sa misère, ils passaient leur chemin. L’homme rempli de Dieu compris donc que ce pauvre lui était réservé, puisque les autres ne lui accordaient aucune pitié.
Mais que faire ? Il n’avait rien que la chlamyde dont il était habillé : il avait en effet déjà sacrifié tout le reste pour une bonne œuvre semblable. Aussi, saisissant l’arme qu’il portait à la ceinture, il partage sa chlamyde en deux, en donne un morceau au pauvre et se rhabille avec le reste. Sur ces entrefaites, quelques-uns des assistants se mirent à rire, car on lui trouvait piètre allure avec son habit mutilé. Mais beaucoup, qui raisonnaient plus sainement, regrettèrent très profondément de n’avoir rien fait de tel, alors que justement, plus riches que lui, ils auraient pu habiller le pauvre sans se réduire eux mêmes à la nudités

Le Christ se manifeste à saint Martin

Donc, la nuit suivante, quand il se fut abandonné au sommeil, il vit le Christ vêtu de la moitié de la chlamyde dont il avait couvert le pauvre. Il est invité à considérer très attentivement le Seigneur, et à reconnaître le vêtement qu’il avait donné.
Puis il entend Jésus dire à la foule des anges qui se tiennent autour d’eux : « Martin qui n’est que catéchumène » m’a couvert de ce vêtement
En vérité le Seigneur se souvenait de ses paroles, lui qui avait proclamé jadis :
« Chaque fois que vous avez fait quelque chose pour l’un de ces tout-petits, c’est pour moi que vous le faites »,
quand il déclara avoir été vêtu en la personne de ce pauvre. Et pour confirmer son témoignage en faveur d’une si bonne œuvre, il daigna se faire voir dans le même habit que le pauvre avait reçu.

Baptême de saint Martin

Cette vision n’exalta pas un orgueil tout humain chez notre bienheureux, mais il reconnut dans son œuvre la bonté de Dieu, et comme il avait dix-huit ans, il s’empressa de se faire baptiser. Pourtant, il ne renonça pas immédiatement à la carrière des armes, s’étant finalement laissé vaincre par les prières de son tribun, à qui l’attachaient des liens de camaraderie et d’amitié : C’est qu’en effet, à l’expiration de son tribunat, celui-ci promettait de renoncer au monde. Tenu en suspens par cette attente pendant deux années environ, après avoir reçu le baptême, Martin continua de servir dans l’armée mais de manière purement nominale.

Le Pin abattu

Un autre jour, en certain village, il avait détruit un temple fort ancien, et entrepris d’abattre un pin tout proche du sanctuaire. Mais alors, le prêtre de ce lieu et toute la foule des païens commencèrent à lui opposer de la résistance. Et ces mêmes gens qui pourtant – par la volonté de Dieu – n’avaient pas bougé pendant la démolition du temple, ne supportaient pas que l’on coupât l’arbre. Martin s’employait à leur faire observer qu’une souche n’avait rien de sacré : ils devaient plutôt suivre le Dieu qu’il servait lui-même ; il fallait couper cet arbre car il était consacré à un démon.
Alors l’un d’eux, plus hardi que les autres : » Si tu as, dit-il, quelque confiance en ce Dieu que tu déclares adorer, nous couperons nous-mêmes l’arbre que voici, et toi, reçois-le dans sa chute. Et si ce Seigneur, que tu dis être le tien, est avec toi, tu en réchapperas. » Alors, gardant une confiance intrépide dans le Seigneur, Martin s’engage à le faire. A ce moment, toute cette foule de païens donnèrent leur accord à un tel défi, et ils se résignèrent facilement à la perte de leur arbre, pourvu que sa chute écrasât l’ennemi de leurs cérémonies. Et comme le pin penchait d’un côté, en sorte que l’on ne pouvait douter du côté où il devait s’abattre une fois coupé, on place Martin attaché, selon la volonté des paysans, à l’endroit où personne ne doutait que l’arbre dût tomber.
Ils se mirent donc à couper eux-mêmes leur pin avec une allégresse et une liesse extrême. la foule des spectateurs étonnés se tenait à l’écart. Et déjà le pin vacillait peu à peu, et, sur le point de tomber, il menaçait de s’abattre. A l’écart, les moines palissaient ; épouvantés par l’approche du danger, ils avaient perdu toute espérance et toute foi, et n’attendaient plus que la mort de Martin. Mais lui, confiant dans le Seigneur, attendait intrépidement. Le pin, dans sa chute, avait déjà fait entendre un craquement, déjà il tombait, déjà il s’abattait sur lui, quand Martin élève sa main à la rencontre de l’arbre et lui oppose le signe du salut. Mais alors – on eût cru l’arbre repoussé en arrière dans une sorte d’ouragan – , il s’abattit du côté opposé, de sorte qu’il faillît écrasé les paysans qui s’étaient tenus en lieu sûr.
Mais alors une clameur s’élève au ciel, et les païens demeurent stupéfaits d’étonnement, les moines pleurent de joie, tous à l’unisson proclament le nom du Christ ; et l’on vit bien que, ce jour-là, le salut était arrivé pour ce pays. Car il n’y eut à peu près personne, dans cette immense foule de païens, qui ne réclamât l’imposition des mains et n’abandonnât l’erreur impie pour croire au Seigneur Jésus. Et il est vrai qu’avant Martin fort peu de gens, et même à peu près personne, n’avaient reçu dans ce pays le nom du Christ. Mais les « vertus » et l’exemple de Martin lui donnèrent tant de force qu’il ne se trouve plus un seul endroit qui ne soit rempli d’églises ou d’ermitage en très grand nombre. Car là où il avait détruit des sanctuaires païens, il construisait aussitôt des églises ou des ermitages.

Messe de saint Martin avec le globe de feu

Martin allait à l’église. A ce moment vint à sa rencontre un pauvre homme, qui était à demi-nu pendant ces mois d’hiver, et qui le supplia de lui donner un vêtement. Alors l’évêque appela l’archidiacre, et lui ordonna de faire vêtir ce malheureux qui grelottait. Puis il entra dans la sacristie, où il se tint seul selon sa coutume.
En effet, même à l’église, il se ménageait ces moments de solitude, en laissant toute liberté aux clercs. Les prêtres siégeaient dans une autre sacristie, recevant des visites, ou occupés à donner audience pour des affaires ; Martin, au contraire, jusqu’à l’heure fixée par la coutume pour l’office public, s’enfermait dans sa solitude.
Ce jour-là fut troublée la solitude du bienheureux Martin. Le pauvre en question, voyant que l’archidiacre tardait à lui donner une tunique, fit irruption dans la sacristie, se plaignant d’être oublié par le clerc, pleurant et criant qu’il avait froid. Aussitôt le saint, sans être vu du mendiant et en se cachant de lui, écarta son surplis et de dessous tira sa tunique, dont il couvrit le pauvre en le congédiant. Peu après, entra l’archidiacre : selon l’usage, il avertit l’évêque que le peuple attendait dans l’église, et que le moment était venu de s’avancer vers l’autel pour célébrer l’office. En réponse, Martin déclara, faisant allusion à lui-même, qu’il devait auparavant vêtir le pauvre : il ne pourrait s’avancer dans l’église tant que le pauvre n’aurait pas reçu le vêtement. L’archidiacre ne comprit pas : l’évêque, en dessus, étant vêtu de son surplis, on ne voyait pas qu’en dessous il était nu. Finalement, l’archidiacre s’excusa de sa négligence, alléguant que le pauvre avait disparu. « Eh bien ! dit Martin, puisque le vêtement est prêt, qu’on me l’apporte : je trouverai bien le pauvre à vêtir. » Alors le clerc, forcé d’obéir, mais déjà la bile en mouvement, courut à une boutique voisine, y prit un vêtement de Bigorre, court et velu, l’acheta cinq pièces d’argent, l’emporta, et, tout en colère, vint le jeter aux pieds de Martin, en disant : « Voici le vêtement mais le pauvre n’est pas là. » L’évêque, sans nullement s’émouvoir, ordonna à l’archidiacre de l’attendre un peu devant la porte. Il voulait se ménager quelques instants de solitude, le temps de couvrir sa nudité avec le vêtement. Il s’appliquait ainsi, de toutes ses forces à tenir secret ce qu’il avait fait. Mais les saints ont beau faire : comment cacheraient-ils tout cela ? Qu’ils le veuillent ou non, tout finit par se savoir.
Donc, ainsi vêtu, Martin s’avança dans l’église, pour offrir le sacrifice à Dieu. Or, ce jour-là, se produisit un fait merveilleux. Comme l’évêque, suivant le rite, bénissait l’autel, nous avons vu jaillir de sa tête un globe de feu, qui s’éleva dans les airs avec un rayonnement lumineux, comme une très longue chevelure de flammes… Cela, nous l’avons vu un jour de grande affluence, au milieu d’une grande multitude de peuple ; et cependant, les seules personnes qui l’aient vu, c’est une des vierges, un des prêtres, trois seulement parmi les moines. Pourquoi tous les autres ne l’ont-ils pas vu ? De cela, nous ne saurions être juges.

Les Grandes Dates de la Vie de Saint-Martin

Les Grandes Dates de la Vie de Saint-Martin

Les grandes dates de la vie de saint Martin.

336 (ou 316)
Naissance de Martin à Sabaria en Pannonie (Aujourd’hui Szombathely en Hongrie).

vers 341 ( ou 321)
Enfance de Martin à Pavie en Italie où son père tribun de l’armée romaine est en garnison.

vers 346 ( ou 326)
Le jeune Martin encontre le Christ et demande à devenir catéchumène.

351 ( ou 331)
Martin est enrôlé de force dans l’armée romaine. Il servira dans la cavalerie de la garde sous l’empereur Constance, puis sous César Julien.

353
Martin partage son manteau et donne la moitié à un pauvre d’Amiens. Jésus lui apparaît en songe la nuit même revêtu de son manteau.

354
Martin reçoit le baptême.

Eté 356
Martin obtient son congé de l’armée à Worms .

Automne 356
Martin devient disciple d’Hilaire de Poitiers, lesquels est bientôt contraint à l’exil en Phrygie.

357
Martin retourne en Pannonie pour amener à ses parents la bonne nouvelle du salut. Seule sa mère se convertit. Il évangélise l’Illyrie en combattant l’hérésie ancienne.

358
Martin vit dans un ermitage aux portes de Milan. Il en est chassé par Auxence, l’évêque arien. de la cité et s’installe sur l’île de Gallinara sur la côte ligure.

Printemps 360
Martin quitte Gallinara pour Rome où est passé Hilaire libéré de son exil.

361
Martin retrouve Hilaire à Poitiers. Il est ordonnée diacre puis prêtre. Il se retire à Ligugé qui devient en peu d’années le premier monastère d’occident. Martin, thaumaturge, accomplit des miracles, il ressuscite notamment un jeune frère catéchumène.

367
Mort de saint Hilaire, Martin refuse de lui succéder comme évêque de Poitiers.

fin juin 371
Subterfuge du tourangeau Rusticius pour attirer Martin à Tours

4 juillet 371
Ordination épiscopale de Martin, il devient le 3ème évêque de Tours (fête dite de la Saint-Martin d’été)

372
Martin se retire à Marmoutier sur la rive droite de la loire. Un grand nombre de frères l’y rejoignent et l’ermitage devient un monastère.

372-375
Fondation des 6 premières paroisses : Langeais, Saunay, Amboise, Ciran,Tournon et Candes. Martin évangélise les campagnes, détruisant les temples païens et construisant des églises à leurs place.

Charité de Martin envers un pauvre de Tours, le miracle dit du globe de feu

Voyage à Trèves auprès de l’empereur Valentinien premier.

Martin accompli plusieurs miracles dans cette ville , dont la guérison d’une jeune fille paralytique.

380
Martin participe au synode des évêques à Vienne en aval de Lyon, il y guérit les yeux de Paulin de Nole.

384
Martin prend part au concile de Bordeaux. L’hérétique Priscillien est exécuté malgré l’intervention de Martin.

385
Voyage à Trèves auprès de l’usurpateur Maxime.

386
Martin retourne à Trèves auprès de Maxime, il obtient la grâce des priscillianistes.

387
Martin exorcise Avitien, le Comte de Tours.

8 novembre 397
Mort de saint Martin à Candes.

11 novembre 397
Funérailles de saint Martin à Tours.