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Merci à Madame Klein qui nous a signalé une église Saint Martin
en haute côte de Nuits St Georges dans le village d’Arcenant.
Cette église comporte 2 travées XIVe avec culots ornés de grotesques, une nef (milieu XIXe) avec marques de compagnons, et un sanctuaire (fin XIXe) entièrement orné de fresques murales d’un type assez rare.
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397 Martin est inhumé dans un cimetière public, sous la rue des Halles actuelle.
437 Une petite chapelle est élevée sur le tombeau.
471 On remplace la chapelle par une basilique, consacrée le 4 juillet 471, « le plus grand monument à la gloire d’un confesseur de la foi » jusqu’à l’époque carolingienne, dit-on. 53 m de long, 20 m de large, 45 m de hauteur. Un décor de de soie, de vitraux, de marbre, mosaïques, colonnes et colonnettes…. Cette basilique connut plusieurs incendies, et fut chaque fois restaurée et embellie.
1014 L’église est rebâtie, le tombeau déplacé vers l’est,. Cette église est à peu près aux dimensions de la basilique romane précédente. Un nouvel incendie oblige à une autre reconstruction en 1050. La nef semble la réplique de celle de saint Sernin à Toulouse : 56 m de long; 28 m de large. Quatre tours marquent les extrémités du transept.
1175 à 1260 Les voutes romanes sont remplacées par des voutes d’ogives « angevines », puis un nouveau chœur plus vaste est édifié.
1582 La basilique est pillée. Les reliques de st Martin ne sont qu’en partie sauvées du feu.
1793 A la Révolution, le bâtiment devient une écurie.
1797 Les voutes s’effondrent. L’église est détruite à l’exception de la tour Charlemagne et de la tour de l’horloge, encore visibles. Afin d’empêcher de manière définitive toute renaissance du culte de de st Martin, des rues sont percées sur le site.
14 décembre 1860 Un tourangeau, Mr Léon Papin-Dupont, surnommé « le saint homme de Tours », achète des terrains près de du site. Il retrouve le tombeau du Saint sous une maison, à l’angle sud.
1887 Début de la construction de la basilique actuelle dans le style romano-byzantin, orientée Nord-Sud à cause de la forme du terrain disponible, par l’architecte Victor Laloux.
1925 Consécration de la nouvelle basilique
Collégiale Saint Martin au début du XVIIIème siècle
Collégiale Saint Martin pendant la Révolution française
Plan de l’actuelle basilique superposé à celui de l’ancienne collégiale
La basilique est précédée, sur sa façade méridionale, d’un parvis. Un calvaire y évoque saint Martin partageant son manteau, entouré des saints Perpet et Grégoire de Tours.
Le dôme est surmonté, à 51 m du sol, d’une statue du saint bénissant la Cité. Elle fut réalisée par le sculpteur Jean Hugues en bronze. Elle mesure 4,25 m pour 1 692 kg.
On y descend par deux larges escaliers. Une crypte abrite l’antique tombeau : dix riches colonnes de marbre d’écosse avec de puissants chapiteaux délimitent 5 nefs en vaisseaux. Sur le sol on voit, inscrites en rouge dans le dallage, les délimitations de l’église primitive
Au fond : Le tombeau du Saint
L’ensemble est réalisé en marbre et grès des Vosges, décoré de mosaïques. La partie supérieure, en forme de sarcophage aux frontons ornés de croix, est supportée par dix colonnes aux chapiteaux de bronze doré et bruni. Il recouvre les pierres de la sépulture primitive de saint Martin.
Les ouvertures sur les côtés permettent de découvrir la pierre tombale antique et le reliquaire.
Côté opposé au tombeau : la sépulture du Cardinal Meignan (1817 – 1896, évêque de Tours en 1884) ???) surmontée de sa statue due au sculpteur François Sicard.
Les murs sont tapissés de nombreux ex-votos posés en reconnaissance de prières exaucées. Ils sont témoins de la puissance d’intercession de saint Martin.
Les plus récents datent de 2017
Une nef centrale, et deux collatéraux donnant sur deux chapelles : la chapelle de gauche dédiée à la Vierge Marie et la chapelle de droite dédiée à Saint Joseph.
Une charpente en bois peint.
Une coupole sur pendentifs surplombe le chœur et laisse pénétrer la lumière par 22 fenêtres. Noter une ornementation de palmes et de banderoles, avec une inscription latine. Au centre saint Martin assis, bénissant d’une main et tenant la croix de l’autre. Il est entouré de saint Gatien le 1er évêque de Tours, Saint Ambroise de Milan son contemporain, Saint Lidoire à qui il succéda, et saint Hilaire de Poitiers, son maître.
Le grand maitre-autel
Il se dresse au-dessus de l’emplacement du tombeau. L’autel même, offert par Eugène Gouin, est porté par 4 colonnes de marbre et des colonnettes de porphyre. Le tabernacle est décoré de mosaïques. L’autel contient la relique de saint Martin la plus importante en volume : une partie de sa tête, d’où le surnom donné à cet autel : « l’autel du chef ».
Au-dessus de l’autel est placé un ciborium, dû à l’artiste Aymard Verdier, inspiré d’un dessin du XIIIème siècle. 4 colonnes de bois doré sont surmontées d’un dôme de métal, avec ciselures, émaux; statuettes d’anges à chaque angle. Au centre une petite châsse abrite des reliques de saint Martin.
Voir aussi de chaque côté les insignes des basiliques mineures : à droite, l’ombrelle rouge et jaune et à gauche les clochettes en monture longue aux armes du Vatican.
Les vitraux sont de l’atelier Lobin (XIXème siècle) et retracent la vie de saint Martin et de son culte au travers des siècles.
La chaire est tout entière de pierre, marbre et mosaïque. C’est une cuve de forme antique portée par une colonne unique de marbre porphyroïde.
L’orgue
Il est installé le 1er décembre 1956 dans la basilique. Plusieurs campagnes de travaux ont pu se faire.
La statue de saint Jacques
Située en haut de la travée côté ouest, elle domine le visiteur : en pierre, datée de la fin du XVème siècle, c’est une œuvre de l’école de Michel Colomb. Tours est, depuis le IXème siècle une étape sur le chemin de Compostelle, quand le chemin des Espagnols vers le tombeau de st Martin devint en sens inverse la 1èrevoie vers le tombeau de st Jacques.
Clovis rendit plusieurs fois visite au sanctuaire, la dernière fois en 507 après sa victoire à Vouillé. Sainte Clotilde, son épouse, vint finir sa vie à proximité du tombeau de saint Martin. Sainte Geneviève et sainte Radegonde y vinrent aussi, ainsi, vraisemblablement, que Jeanne d’Arc un peu plus tard. Dagobert, pour sa part, commanda de ses propres deniers à saint Eloi une châsse précieuse.
Charlemagne, de son côté, voua toujours une grande attention au lieu et y vint en l’an 800 avant son couronnement à Rome. Sa femme Luitgarde y mourut et fut inhumée là où, plus tard, fut érigée la tour Charlemagne. Au fils des ans, le roi Saint Louis et Blanche de Castille, Louis XIV et Louis-Philippe, vinrent aussi vénérer saint Martin.
…et des contemporains :
Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII (16 nov. 1947)
et le Saint Pape Jean-Paul II (21 sept. 1996)
L’ancienne église romane possédait des parties romanes datées du XIème siècle et un clocher en bois recouvert d’ardoises et situé au milieu de la nef. Elle était dédiée à Saint-Martin aussi.
Le clocher a été remplacé en 1859 par un clocher en pierre. Lors de la construction de la nouvelle église, seul ce clocher a été conservé.
La nouvelle église (1859-1891-1895). L’église est de style néo-gothique et est orienté d’ouest (façade) en est, au centre du village, à la croisée des routes. A l’intérieur, elle possède 5 nefs sans transept, séparées par une forêt de colonnes. Le choeur est décoré de beaux vitraux.
L’Eglise Saint – Martin fut construite au milieu du XIXe. Elle fut bénie par l’Evêque de Rennes le 23 juin 1852, bien que les travaux ne fussent pas tout à fait finis.
Elle a pour particularité d’avoir deux clochers. Elle dispose d’une nef et de deux bas-côtés. Ses architectes furent Léonce Couëtoux et Arthur Regnault, et les maîtres verriers les ateliers Ruault et du Carmel du Mans.
L’Eglise est construite en schiste, grès, granit et tuffeau. Le bas des piliers est en granit taillé. Les matériaux, issus de la démolition de l’ancienne église, ont été réutilisés. Le grand autel est en marbre de différentes couleurs.
L’Eglise a au total trois autels, dédiés au Sacré-Coeur, à la Sainte Vierge, et un dernier dédié à la Mère des douleurs, élevé en souvenir des morts de la Première Guerre Mondiale. Son orgue fut rajouté en 1879.