2. « Heureux ceux qui pleurent,

car ils seront consolés. »

« Jésus se rendit dans une ville
appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui,
ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit : ‘’Ne pleure pas.’’ Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit :
‘’Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.’’
Alors le mort se redressa et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère. » 

(Luc 7,  11-13)

« Souffrir avec » – Consoler – Réconforter

La personne qui voit les choses comme elles sont réellement
se laisse transpercer par la douleur et pleure dans son cœur,
elle est capable de toucher les profondeurs de la vie
et d’être authentiquement heureuse.

Cette personne est consolée, mais par le réconfort de Jésus et non par celui du monde.

Elle peut ainsi avoir le courage de partager la souffrance des autres
et elle cesse de fuir les situations douloureuses.

De cette manière, elle trouve que la vie a un sens,
en aidant l’autre dans sa souffrance,
en comprenant les angoisses des autres, en soulageant les autres.

Cette personne sent que l’autre est la chair de sa chair,
elle ne craint pas de s’en approcher
jusqu’à toucher sa blessure,
elle compatit jusqu’à se rendre compte que les distances ont été supprimées.

Pape François, Gaudete et exultate, n°76

 « (…) être heureux avec lui, maintenant, cela veut dire : aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne, servir comme il sert, sauver comme il sauve, être avec Lui vingt-quatre heures par jour, le toucher sous son déguisement de misère, dans les pauvres et dans ceux qui souffrent. »                  

                                                                        Mère Teresa, La joie du don

« Savoir pleurer avec les autres,
          

                   c’est cela la sainteté !  »