Sixtine des Alpes (Suisse)

Sixtine des Alpes (Suisse)

 Les églises Saint Martin en France et dans le monde : Sixtine-des-Alpes (Suisse)

Située au coeur du village de Zillis, l’église St-Martin est célèbre pour son plafond peint du 12e siècle. Composée de 153 scènes, cette fresque est la seule au monde qui a pu être presque entièrement conservée.

Dans l’église St-Martin à Zillis, on lève les yeux sitôt entré. En effet, le plafond est couvert de panneaux peints uniques au monde. Réalisée vers l’an 1100, cette oeuvre est presque entièrement conservée dans son état original. L’église elle-même est mentionnée pour la première fois en 831. Des monnaies découvertes sur les lieux montrent toutefois qu’elle existait déjà à l’époque romaine.

Les motifs des peintures remontent également à des temps très anciens. Les scènes extérieures représentent des créatures fabuleuses, la partie intérieure la vie du Christ. Le musée de l’église St-Martin présente, entre autres, l’atelier d’un peintre médiéval ainsi que la création des panneaux peints.

Église Saint Martin de Cologne (Allemagne)

Église Saint Martin de Cologne (Allemagne)

 Les églises Saint Martin en France et dans le monde : Cologne (Allemagne)

Église Saint-Martin de Cologne

L’église Saint-Martin, en allemand Groß St. Martin (littéralement église Saint-Martin-la-Grande ou église Saint-Martin-Majeure, parfois traduit par Grand-Saint-Martin) est une des douze (et la troisième par ses dimensions) églises romanes qui subsistent à Cologne

 

Cette basilique à trois vaisseaux, au chevet en forme de trèfle, et au massif clocher de croisée doté de quatre clochetons d’angle, est parmi les monuments emblématiques les plus marquants de la ville de Cologne, contribuant à façonner la silhouette de la cité le long de la rive gauche du Rhin.

La basilique fut érigée au XIIe siècle sur les vestiges d’une construction romaine sise dans le faubourg rhénan (Rheinvorstadt), qui s’étendait dans ce qui était autrefois une île dans le fleuve. Au long de plusieurs siècles, elle servit d’abbatiale d’une abbaye de bénédictins, jusqu’à ce qu’elle fut, à la suite de la sécularisation au XIXe siècle, changée en église paroissiale. Les attaques aériennes durant la Seconde Guerre mondiale causèrent à l’édifice (ainsi qu’à la ville de Cologne tout entière) des dommages considérables. Si la reconstruction du clocher fut achevée en 1965, les travaux de restauration dans leur ensemble se prolongèrent jusqu’en 1985 ; ce n’est que 40 ans après la fin de la guerre que l’église put être consacrée à nouveau.

Aujourd’hui, l’église St.-Martin est, en tant que lieu de prière, ouvert aux croyants et aux visiteurs. Dans la crypte reconstituée peuvent se contempler des fouilles archéologiques de l’époque romaine.

Le 11 novembre, jour de la saint Martin, la traditionnelle marche aux flambeaux s’achève par un feu de la saint Martin sur le parvis de l’église, puis, à l’intérieur de celle-ci, la manifestation est clôturée par une prière du soir encadrée d’un programme musical.

Groß St. Martin est une basilique à trois vaisseaux, à piliers, s’étirant sur trois travées et demie, et dont le chœur, de forme carrée, est entouré sur trois côtés de vastes absides semi-circulaires composant ensemble une forme tréflée, la triconque. Sa longueur, dans le sens est-ouest, est d’environ 50 mètres ; le vaisseau central a une largeur de dix mètres, le transept de plus de 27 mètres. Au-dessus du chœur quadrangulaire se dresse un clocher de 75 mètres de haut, flanqué de quatre clochetons d’angle.

Fontenay-les-Bris (91)

Fontenay-les-Bris (91)

 Les églises Saint Martin en France et dans le monde : Fontenay-Les-Bris (91)

 

Construite en pierre et en meulière, l’église Saint Martin date du 12ème siècle. Elle comporte une nef unique, éclairée par des baies en arc brisé et terminée par un chevet à pans coupés.
Très endommagée pendant les guerres de religion, elle est restaurée par le propriétaire du château de Soucy qui y adjoint une chapelle au sud de la nef.

Le clocher massif fût refait en 1761, il est percé sur chaque pignon de baies géminées.
En 1859, Mme Thayer, la propriétaire du château de Fontenay fît refaire le porche, les fenêtres, le perron, et la voûte de la nef.

L’intérieur de l’édifice fût peint ; le chœur à voûtes d’ogives fût garni de boiseries.

A remarquer : Les fonts baptismaux, la chaire du 17ème siècle et la pierre tombale datée du 1556 d’Adrien de Lenfernat seigneur de Soucy.

Commune de Cambon (34)

Commune de Cambon (34)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : Commune de Cambon (34)

Église Saint-Martin du Froid à Cambon (34)
Cette chapelle, portant le nom de Saint Martin du Froid, en raison de son altitude, 1125m, est située sur la commune de Cambon et Salvergues, (placée elle sous le vocable de St Pierre et St Paul). Elle est une étape sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Saint-Martin-le-Beau (37)

Saint-Martin-le-Beau (37)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : Saint-Martin-le-Beau (37)

Église Saint-Martin-le-Beau (37)
La Chapelle primitive du Xème siècle a été remplacée au XIIème par un édifice constitué d’une nef de trois travées aboutissant à une abside semi circulaire couverte d’une voûte angevine et éclairée par quatre fenêtres accostées de colonnettes. Le clocher remonte au XIIème siècle.

Le portail (XIIème et XIXème siècles) : c’est un portail en plein cintre, l’un des plus beaux exemples d’art roman en Touraine, bien qu’il ait été restauré au XIXème siècle.
L’oculus (XVIème siècle), au-dessus de la porte en plein cintre, contient un vitrail du XIXème retraçant des épisodes de la vie de saint Martin. Au centre, se trouve la célèbre scène du manteau partagé à Amiens. Cette Charité est entourée de quatre autres scènes de la vie de saint Martin, dont l’épisode de la Subvention.
Vers 1250, Mathilde d’Amboise donna divers biens aux habitants de la paroisse à condition de faire dire, pour le repos de son âme, quatre messes aux quatre grandes fêtes de l’année et d’aller en procession, tous les ans, le jour de Saint-Barnabé, à l’abbaye de Fontaines-les-Blanches. A cette procession, qui fut supprimée en 1778, par l’archevêque de Tours, on devait porter une torche de cire du poids de deux livres.
Une chapelle fut fondée dans l’église de cette paroisse, le 23 janvier 1518, par Michel Estève, prêtre. La collation du titre appartenait à l’archevêque de Tours.
Michel Estève, décédé vers 1520, eut sa sépulture à l’entrée de la chapelle Sainte-Catherine, dépendant de l’église paroissiale.
Dans la paroisse se trouvait une chapelle dédiée à saint André et qui appartenait au prieuré du Grais. Elle fut vendue, le 21 décembre 1791, pour 600 livres, au sieur Vernon.