Commune de Cambon (34)

Commune de Cambon (34)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : Commune de Cambon (34)

Église Saint-Martin du Froid à Cambon (34)
Cette chapelle, portant le nom de Saint Martin du Froid, en raison de son altitude, 1125m, est située sur la commune de Cambon et Salvergues, (placée elle sous le vocable de St Pierre et St Paul). Elle est une étape sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Saint-Martin-le-Beau (37)

Saint-Martin-le-Beau (37)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : Saint-Martin-le-Beau (37)

Église Saint-Martin-le-Beau (37)
La Chapelle primitive du Xème siècle a été remplacée au XIIème par un édifice constitué d’une nef de trois travées aboutissant à une abside semi circulaire couverte d’une voûte angevine et éclairée par quatre fenêtres accostées de colonnettes. Le clocher remonte au XIIème siècle.

Le portail (XIIème et XIXème siècles) : c’est un portail en plein cintre, l’un des plus beaux exemples d’art roman en Touraine, bien qu’il ait été restauré au XIXème siècle.
L’oculus (XVIème siècle), au-dessus de la porte en plein cintre, contient un vitrail du XIXème retraçant des épisodes de la vie de saint Martin. Au centre, se trouve la célèbre scène du manteau partagé à Amiens. Cette Charité est entourée de quatre autres scènes de la vie de saint Martin, dont l’épisode de la Subvention.
Vers 1250, Mathilde d’Amboise donna divers biens aux habitants de la paroisse à condition de faire dire, pour le repos de son âme, quatre messes aux quatre grandes fêtes de l’année et d’aller en procession, tous les ans, le jour de Saint-Barnabé, à l’abbaye de Fontaines-les-Blanches. A cette procession, qui fut supprimée en 1778, par l’archevêque de Tours, on devait porter une torche de cire du poids de deux livres.
Une chapelle fut fondée dans l’église de cette paroisse, le 23 janvier 1518, par Michel Estève, prêtre. La collation du titre appartenait à l’archevêque de Tours.
Michel Estève, décédé vers 1520, eut sa sépulture à l’entrée de la chapelle Sainte-Catherine, dépendant de l’église paroissiale.
Dans la paroisse se trouvait une chapelle dédiée à saint André et qui appartenait au prieuré du Grais. Elle fut vendue, le 21 décembre 1791, pour 600 livres, au sieur Vernon.

Monnaie (37)

Monnaie (37)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : Monnaie (37)

Église Saint-Martin à Monnaie (37)
L’église de Monnaie, restaurée en 1874, est constituée par une seule nef dont le mur septentrional parementé extérieurement en moellons non appareillés, date du XIIème siècle. En haut de cette nef, au midi, une fenêtre à menaux flamboyants porte un vitrail du XVIème siècle représentant saint Jean-Baptiste prêchant. La porte en arc brisé qui perce la façade date du XIIIème siècle. Le clocher qui accompagne cette façade fut élevé au XVIIIème. Au nord a été ajouté au XVI ème siècle une chapelle latérale à laquelle on adjoignit en 1890 deux petits collatéraux.

On peut voir, au dessus de la porte de la sacristie un fragment de sculpture mérovingienne. L’église est terminée à l’Est par un chevet plat refait au XVIème siècle. Celui-ci est ajouré d’une grande fenêtre en arc brisé, à remplage restauré, meublé d’une verrière du XVI ème siècle où sont représentées différentes scènes de la vie du Christ et qui peut être considérée comme une des bonnes reproductions de l’école des verriers tourangeaux, illustrée par Pinaigrier.
L’église était autrefois contigüe au cimetière. Celui-ci a été déplacé fin XIXème. On a laissé cependant à sa place le monument qui y avait été édifié à la mémoire des soldats de la brigade Cléret, tombés le 20 décembre 1870 dans un héroïque combat soutenu contre un corps prussien marchant sur Tours

L’ancien Prieuré Saint-Martin (75)

L’ancien Prieuré Saint-Martin (75)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : L’ancien Prieuré Saint-Martin (75)

L'ancien Prieuré Saint-Matin (75)
L’ancien Prieuré Saint-Martin-des-Champs est situé dans le 3ème arrondissement de Paris, rue Saint Martin.
Il ne faut pas le confondre avec l’actuelle paroisse saint Martin des Champs (75010) au bord du Canal saint Martin.
Fondé en 1079, ce Prieuré, il devient rapidement la principale dépendance de la puissante abbaye de Cluny dans le nord de la France. Le chevet de l’église constitue un prototype du déambulatoire à chapelles rayonnantes. On peut aussi encore voir le « réfectoire », construit entre 1225 et 1235, généralement considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique rayonnant. La nef actuelle n’est pas antérieure au milieu du XIIIe siècle, et comparée aux parties orientales et au réfectoire, son intérêt architectural est limité.
La Révolution française met un terme à l’existence du prieuré en 1790. Ses bâtiments sont néanmoins préservés grâce à l’installation du Conservatoire national des arts et métiers en 1798. L’église est en grande partie restaurée, voire reconstruite, sous l’architecte Léon Vaudoyer, à partir de 1845. Vaudoyer crée aussi des bâtiments supplémentaires, qu’il convient de ne pas confondre avec ceux de l’ancien prieuré.

La Porte Saint-Martin (75)

La Porte Saint-Martin (75)

Les Églises dédiées à Saint-Martin : La Porte Saint-Martin (75)

La Porte Saint-Martin (75)
Comme pour les autres portes de Paris et notamment la porte Saint Denis, elle permettait l’entrée de Paris. Elle devait son nom au prieuré Saint Martin des champs situé à proximité. Son nom semble faire mémoire de la guérison d’un lépreux par l’Evêque de Tours ainsi que le raconte son biographe Sulpice Sévère :

« Chez les parisiens, au moment où il franchissait la porte de cette Cité, accompagné dans sa marche par des foules considérables, Martin baisa et bénit un lépreux au visage pitoyable qui faisait horreur à tout le monde. Ayant été aussitôt purifié de son mal, le lendemain, venant à l’église avec un teint éclatant, le lépreux rendait grâce pour sa santé recouvrée. » (Le baiser au lépreux : Sulpice VI 18.3)

La porte fut déplacée au fil et à mesure que la ville grandissait et que de nouvelles enceintes étaient construites. La porte actuelle fut construite en 1674 sur le boulevard ouvert par Colbert à l’emplacement de l’enceinte de Charles V . Réalisée par Pierre Bullet (1939-1716) cet arc de 18 mètre de hauteur est percé d’une grande arcade centrale et de deux arcades latérales de dimensions plus modestes.